Aux villes saintes de l’islam

Aux villes saintes de l'islam

suivi de Notes sur mon voyage à La Mecque
Paru le 13 avril 2017
ISBN : 9782866458584
Livre en librairie au prix de 25 €
252 pages

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En octobre 1913, l’officier algérien Mohamed Ben Cherif s’embarque pour La Mecque afin d’accomplir son pèlerinage. Sobrement intitulé Aux Villes Saintes de l’Islam, son récit de pèlerinage est l’un des tout premiers textes écrits et publiés en langue française par un musulman d’Algérie.

Servi par un style alerte et poétique à la fois, ce récit dresse le tableau du dernier grand pèlerinage de l’Empire ottoman avant la Première Guerre mondiale. L’auteur nous dévoile un monde en pleine effervescence, où de nombreux musulmans cherchent à fuir la colonisation pour se réfugier en Syrie ou à Médine.

C’est dans ce contexte que Ben Cherif fut chargé par le gouvernement général d’Alger d’une mission politique : celle d’enquêter sur le devenir de ses compatriotes ayant fait le choix de partir en Syrie. Resté inédit jusqu’à ce jour, le rapport d’information rédigé par Ben Cherif à la veille de la Grande Guerre nous permet de mieux saisir la réalité de son pèlerinage en même temps qu’il constitue une source de première main pour comprendre les motivations et les conditions de vie des exilés algériens en Orient, leurs espoirs mais aussi leurs désillusions.

« J’ai écrit ce livre pour ceux qui ont, comme moi, accompli le voyage rituel et frissonné dans le mystère de nos villes saintes. La lecture de ces pages réveillera peut-être le souvenir, l’émotion mystique qui a fait vibrer leur âme [...]. J’ai écrit ce livre pour ceux qui n’ont pas encore été s’abreuver aux sources vives d’où vient notre foi et qui, sans doute, se joindront un jour aux longues caravanes qu’on voit s’en aller du Maghreb vers l’Hebjaz, une fois l’an. Mais j’écris surtout pour ceux qui, bien qu’étrangers à la religion du Prophète, sont passionnés des choses de notre Islam. Malgré d’autres croyances, d’autres préceptes de vie, ils ont compris la poésie de la foi musulmane ; ils ont subi le charme de nos mœurs bibliques, ils ont été séduits par la magie de nos ciels d’Orient. »